Beauvais et Vrasc avant les Europe

Samedi 17 et dimanche 18 février 2024, Thaïs Naucelle-Jardel et Odinn Bindas participeront à la Coupe du Monde des moins de 20 ans de Beauvais et de Vrasc (Serbie). Ils y effectueront leur dernière répétition avant les championnats d’Europe.

C’est la dernière répétition. Samedi 17 et dimanche 18 février 2024, les meilleures épéistes françaises de moins de 20 ans seront à Beauvais (Oise) pour la dernière manche de coupe du Monde de la saison. Vainqueur de l’étape espagnole, notre épéiste caennaise Thaïs Naucelle-Jardel fera bien évidemment partie du voyage. Elle était d’ailleurs toute cette semaine à Beauvais dans le cadre d’un stage national. Dans la région des Hauts-de-France, Thaïs tentera de faire aussi bien que l’an dernier, et une 13e place. A vrai dire, elle visera sans doute plus haut après sa victoire à Burgos, d’autant plus qu’il s’agit de la dernière répétition avant les championnats d’Europe qui se dérouleront à Naples (Italie), du 26 au 28 février. Au même moment, Odinn Bindas sera lui à Vrasc (Serbie) pour sa dernière coupe du Monde de la saison. Il tentera d’améliorer sa meilleure performance à ce niveau, une 9e place à Héraklion (Grèce) en décembre.

Deux ENE aux championnats d’Europe

A Naples, Thaïs Naucelle-Jardel vivra sa troisième sélection pour un grand championnat international avec les Europe et les Mondiaux de 2022. Mieux armée qu’il y a deux ans, celle qui est actuellement 18e au classement mondial U20 aura sa carte à jouer pour ramener une médaille, aussi bien en individuel que par équipes. Sur le papier, les bleuettes présentent de très sérieux arguments avec trois représentantes dans le Top20 mondial : Thaïs (18e), Océane Francillone (7e) et Anaëlle Doquet (11e).

Elle ne sera pas la seule représentante de la Team ENE en Italie. A seulement 17 ans, Odinn Bindas va vivre son premier grand rendez-vous international avec ce championnat d’Europe. Retenu dans le collectif épée homme U20, l’actuel 78e mondial sort d’une saison internationale réussie avec deux Top 16 à son compteur. Natif des Etats-Unis, arrivé en France l’an dernier et membre du pôle espoir France de Reims depuis cet été, son parcours n’est pas sans rappeler celui d’un certain Romain Cannone, champion olympique 2021. C’est du moins tout ce que l’on souhaite à notre néo-normand.