De l’expérience pour la suite

De l’expérience pour la suite

13 novembre 2023 0 Par Admin

A Legnano (Italie), Thaïs Naucelle-Jardel faisait ses débuts en coupe du Monde seniors dames. 240e, elle retire du positif de cette première épreuve chez les grandes avant de retrouver le championnat de France par équipes de N1 avec l’ENE ce week-end à Dijon.

Vendredi 10 novembre 2023. A Legnano (Italie), notre épéiste caennaise Thaïs Naucelle-Jardel disputait sa première coupe du Monde en seniors dames. Dans une catégorie supérieure à la sienne, notre U20 a connu une journée difficile en Italie. « Ce n’est pas le résultat que j’espérais. Je n’ai pas tiré au niveau qui est le mien » analysait-elle à son retour en France. Avec une seule victoire lors du tour de poules, elle doit se contenter de la 240e place finale. « Je sais qu’il y avait des filles fortes dans ma poule mais je suis passé à côté de ma compétition. Il y avait une fille que j’avais battu à Colmar 5-2. Là, ça a été l’inverse« . Pour elle, ce n’est pas la technique qui a failli. « Tactiquement, je n’étais pas dedans« . Mélange d’appréhension et de découverte de ce nouvel environnement.

Le championnat reprend ses droits

Pour autant, pas question de laisser place aux remords pour le normande. Elle veut s’en servir comme expérience pour la suite de sa saison. Une saison qui se poursuivra dès samedi avec la deuxième épreuve nationale senior à Dijon. « Je vais aller à Dijon avec ambitions. Je veux prouver que j’avais ma place au sein de cette sélection et que ce résultat ne reflète pas mon niveau« . Puis dimanche, elle disputera la deuxième journée du championnat de France de N1 par équipes avec les filles de l’ENE. Avec 5 défaites encaissées lors de la première journée à Mâcon, Thaïs et ses coéquipières sont déjà dos au mur. « On savait que cette saison par équipes n’allait pas être facile. On a envie de faire mieux. Notre plus grande force est notre cohésion au sien de cette équipe, conclut Thaïs. On doit s’en servir pour faire la différence sur la piste. » Une chose est certaine, à l’image de Thaïs, les filles de l’ENE ne lâcheront rien.